C’est la Journée mondiale du tricot en plein air.

D’un commun accord avec moi même, et avec le consentement de plusieurs autres, Samedi 10 Juin sera aussi la Première Journée mondiale du Crochet en plein air.

Samedi 10 Juin
Première Journée mondiale du Crochet en plein air

Le principe

Crocheteurs, crocheteuses de tout fil et de toute origine, ralliez-vous, montrez-vous, inondez la place publique de pelotes et de dentelles, et qu’on nous remarque! En cette belle journée chaude et radieuse, vivez et faîtes vivre le bonheur du crochet.

Trop d’entre nous craignent de sortir leurs aiguilles dans les salles d’attentes, dans les transports en commun, ou même chez elles, de peur d’être raillées, traitées de mémé, ou pire encore, certains craignent d’être dévisagés avec le regard goguenard qui dit “pff! il est surement pédé".
Ca suffit!

Il n’y a aucune honte à pratiquer notre art à chaque fois que quelques minutes (ou quelques heures!) d’inactivité pointent leur nez, il n’y a aucune étiquette “attention mémé” attachée à nos crochets, nous revendiquons le plaisir de crocheter ou bon nous semble, et de démontrer par ailleurs la versatilité et la simplicité de cet art.

Ne nous cachons plus, sortons, montrons nous.

Et si nous hésitions jusqu’alors à nous inicier à la dentelle, c’est le moment ou jamais

Apprendre au soleil, des mains expertes et indulgentes d’un crocheteur ou d’une crocheteuse qui a roulé sa bosse, n’est-ce pas l’expérience rêvée?

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Le choix de la victime

Vivre dans un appartement en ville est un grand avantage : on est à deux pas du Théatre National, des restaurants les plus courrus, des salles de concert les plus réputées, les salons de thés et les terrasses de cafés fourmillent alentours, les commerces sont légion, et j’ai en plus la chance d’être à un saut de puce du Canal du midi et des berges de la Garonne.

Un environnement agréable, urbain, cosmopolite même, tout en restant spacieux et vert, et que j’adore en fait.

Mais l’espace.
Mon espace.
Celui dont je dispose pour vivre, celui délimité par mes quatres murs, celui ou l’on s’entasse à 10 à la montée lorsque viennent les fêtes de famille…
Celui là est étroit.

Mais…

Maintenant que j’ai résolu de filer, j’ai besoin d’une victime… compatible avec l’espace dont je dispose.

La première question qui se pose est le choix du règne dont sera issue la victime : animal ou végétal.
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C’est bien un boléro finalement et elle le porte avec plaisir en cette mi-saison où l’on ne sait quoi porter pour se prémunir des derniers frimats lorsque le soleil se fait ardent. Il lui va à ravir… et je suis ravie!
Ici il est fermé par une épingle de chignon en métal décorée d’un papillon, l’épingle est à moi, et je me dis que, puisqu’elle leporte (finalement! ) je peux bien me fendre d’un joli bouton et de quelques maille-en-l’air pour lui ofrir un système de fermeture moins aléatoire (et que mon cher et tendre soit capable d’utiliser, le cas échéant…)