Il était temps!

J’ai finalement renoncé à :

• coudre une doublure en satin antitstatique (que j’ai pourtant achetée, mais je n’ai aucune envie de calculer la profondeur de pinces…),
• tresser une cordelière de-la-mort-qui-tue (sa-mère-en-shot-à-Shibuya… il se reconnaitra! ),
• faire un jupon digne de ce nom (voir raison 1).

Je me suis contentée d’une cordelière tricotinée à peine plus longue que mon tour de taille (ce qui fait qu’on ne la voit pas une fois nouée, mais il n’y a pas mort d’homme… )
Et je porte en dessous une jupe que je trouvais tout à fait décente quand j’avais 20 ans et que je trouve maintenant trop courte pour être portée en l’état… ce qui lui donne un statut tout neuf de jupon.

Place aux images… j’ai mis à contribution le talent de mon cher et tendre … Jugez plutôt !

J’en dirai un peu plus sur le processus de fabrication plus tard !
Mais si vous lisez l’anglais et si vous êtes préssé(e)s voyez déjà ici et là !

En tant que styliste en devenir, et en tant que citoyenne, j’ai choisi de respecter les droits de propriété intellectuelle sur ce blog et je me refuse à distribuer un modèle dont je n’ai pas les droits…
La galerie que je propose est avant tout une source d’inspiration, et avec un peu d’imagination, un dictionnaire de points, le patron d’un napperon ananas et en observant la photo il est très facile de recréer un modèle… je suis habituée à exercer ma réflexion dans ce sens, et j’encourage toute personne intéréssée à faire de même, à mon sens c’est là tout l’intérêt de l’artisanat. Créer.
En d’autres termes, les patrons des modèles présentés, pour la plupart, ne sont pas distribués, pas à ma connaissance en tous cas… et si j’avais ces patron, et si je les avais achetés, je ne le partagerais pas. :angry:
Je sais que cette pratique existe, mais je rappelle à tous et toutes que dans notre pays, c’est du vol. Je n’apprécierait pas du tout si j’étais la styliste spoliée de la sorte. :irked:

Merci de ne plus me solliciter dans ce sens !

Fin de l’avertissement!

Vous pouvez retourner à vos actvités habituelles :crochethook:

J’ai parlé il y a peu d’une méthode que j’avais “inventée” (si tant est qu’on peut inventer quelque chose dans un art qui existe depuis la nuit des temps… le fait est que je ne l’ai jamais vue proposée dans les livres/magazines sur le crochet) afin de joindre des carrés “à la volée", et non après coup, une fois tous les carrés constitutifs de l’ouvrage terminés.

L’idée est simple et directement inspirée de la “couture” par mailles coulées.

Pour joindre deux carrés par couture de mailles coulées, il faut :

1. poser les deux carrés côte à côte
2. avec un fil , faire une boucle : une boucle sur le crochet
3. insérer le crochet dans le brin arrière de la première maille du premier carré
4. insérer le crochet dans le brin arrière de la première maille du deuxième carré (celle qui lui fait face)
5. faire un jeté, écouler la boucle à travers les 3 boucles : une maille coulée, une boucle sur le crochet
6. insérer le crochet dans le brin arrière de la deuxième maille du premier carré
7. insérer le crochet dans le brin arrière de la deuxième maille du deuxième carré
8. faire un jeté, écouler la boucle à travers les 3 boucles : deux mailles coulées, une boucle sur le crochet
9. etc…

Démo sur photobucket, si besoin est!

Pour joindre deux carrés “à la volée” il faut :

• avant de faire la première maille du dernier côté du deuxième carré, insérer le crochet dans le brin arrière de la première maille du dernier côté du premier carré (celle qui lui correspond, en miroir)
• faire normalement cette première maille en écoulant la dernière boucle à travers toutes les boucles sur le crochet, y compris le brin arrière de la maille du carré 1
• répéter jusqu’à ce que le carré soit terminé.

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